La manufacture suisse de Haute Horlogerie Audemars Piguet est ravie de présenter les détails de sa troisième Commission d’Art, réalisée par l’artiste pluridisciplinaire Lars Jan, basé à Los Angeles, en collaboration avec Kathleen Forde, directrice artistique et commissaire invitée. Intitulée Slow-Moving Luminaries, cette installation immersive à grande échelle sera présentée cette année à Art Basel (Miami Beach).
À l’occasion d’Art Basel Miami Beach, du 6 au 10 décembre 2017, Audemars Piguet dévoilera sa troisième Commission d’Art, installée face à l’océan. La Commission d’Art Audemars Piguet a pour but de contribuer à l’innovation artistique mondiale en soutenant des artistes qui explorent des idées liées à la complexité, la précision, la technologie et la science. Audemars Piguet n’apporte pas seulement un soutien financier pour le développement et la présentation de chaque projet, mais aide également l’artiste sélectionné en lui donnant accès aux outils de pointe, à l’expertise technique et à la technologie avancée nécessaires pour donner vie à son oeuvre.
L’installation Slow-Moving Luminaries prendra la forme d’un grand pavillon labyrinthique et immersif. Dans cet espace de près de 30 mètres sur 15, l’oeuvre invitera les visiteurs à un voyage sur ses ponts inférieur et supérieur. Constitué d’un labyrinthe de rideaux et d’éléments végétaux, l’étage inférieur forme un contraste saisissant avec le pont supérieur, composé d’un bassin peu profond et réfléchissant duquel émergeront au fil de la journée, à des cadences différentes, des maquettes de bâtiments rappelant la silhouette des gratte-ciel avoisinants. L’artiste explique : « Cette installation incarne mon rapport viscéral à l’eau : malgré sa beauté, elle m’angoisse un peu. Pour moi, cette commission est axée sur le temps, mais aussi sur les cycles de notre planète et de l’activité humaine, avec par exemple la construction des bâtiments : notre monde change, et la biosphère évolue elle aussi. »
Cette oeuvre d’envergure explore l’équilibre délicat entre l’état de méditation et la crise, d’un point de vue aussi bien interne qu’externe. Lars Jan joue avec les échelles et le temps dans son installation, transcendant la réalité pour offrir une expérience participative que les spectateurs sont libres d’aborder comme ils le souhaitent. Il ajoute : « Dans cette troisième Commission d’Art Audemars Piguet, les visiteurs deviennent acteurs de l’installation au fil de leurs interactions. Il s’agit d’une performance spontanée et non chorégraphiée qu’ils pourront suivre à leur rythme. C’est la première fois que je n’ai aucun contrôle sur les mouvements des acteurs dans une oeuvre : les spectateurs vivront donc une expérience qui va bien au-delà de la contemplation passive. »
Lars Jan était l’un des sept artistes encouragés par Kathleen Forde, commissaire invitée, à envoyer une proposition de projet dans le cadre de la troisième Commission d’Art Audemars Piguet. Les quatre artistes retenus ont ensuite été conviés à découvrir les origines et les valeurs de la marque dans la vallée de Joux en Suisse. Connu pour ses oeuvres pluridisciplinaires et expérimentales mêlant performance, art et technologie, l’artiste Lars Jan décrit sa collaboration avec Audemars Piguet : « Je trouve son approche très courageuse : la société met l’accent sur l’art et accorde beaucoup d’importance aux valeurs et aux concepts véhiculés par les oeuvres. »
Kathleen Forde, commissaire invitée du projet 2017, se réjouit de cette collaboration : « Le travail de Lars Jan est parfaitement en phase avec notre Commission d’Art. Son oeuvre incarne la complexité, la précision et les éléments technologiques et scientifiques emblématiques d’Audemars Piguet. »
Olivier Audemars, vice-président du Conseil d’administration d’Audemars Piguet, ajoute : « En tant qu’entreprise, il est important de se laisser influencer par l’art. Les artistes ont une perspective et un regard radicalement différents sur le monde qui nous entoure. » Concernant le projet : « Nous avons été particulièrement impressionnés par [le travail de] Lars, car il fait écho à quelque chose dont nous sommes bien conscients : notre environnement est fragile. Nous ne sommes qu’un grain de sable dans l’histoire de la Terre et de l’univers dans son ensemble, et il nous incombe de trouver des solutions pour continuer d’exister. »
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