Quelle année 2021 ! Avec son lot de vagues de COVID, de salons horlogers virtuels ou annulés, d’espoirs avortés et de surprises en tous genres. Depuis 2019, nous constatons une succession d’années inconfortables où les projections se font à la semaine, tout au plus. Mais il est certains qui ont su se réinventer, bousculer les codes et relever les défis. Des marques telles que Raketa, Nomos Glashütte, ou encore Doxa se jouent de l’ambiance actuelle et des crises à répétition. Et quand la Revue des Montres peine malheureusement à sortir tous les mois dans les kiosques à cause d’actionnaires rapaces et incompétents, une nouvelle génération de journalistes réinvente le métier pour exceller, en toute modestie, mais avec une efficacité redoutable. Découvrez le futur de la presse horlogère spécialisée déjà bien présente !
Un nom : Paul Miquel !
Judikael Hirel avait montré la voie en 2019 en passant du Point au Figaro pour dynamiser l’horlogerie du quotidien le plus suivi des horlogers. À force de travail acharné et de pertinence des propos, il se hisse aujourd’hui au sommet de la hiérarchie journalistique horlogère hexagonale. Il est la superstar de la presse spécialisée courtisée par toutes les marques ! Et, faisant fi des traditions égocentriques des caciques du métier, il regarde d’un œil bienveillant l’ascension de celui que l’on pourrait qualifier de journaliste horloger de l’année : Paul Miquel !
Journaliste de formation.
Ce dernier, touche à tout de l’horlogerie, aussi passionné que compétent, aura marqué cette année écoulée de son empreinte. Depuis 10 ans aux manettes du supplément « Sport & Style » du quotidien « L’équipe », il aura brillamment imposé une certaine vision du Lifestyle horloger masculin. Ce succès incontestable a pris fin en novembre 2021, et une autre aventure éditoriale a débuté. Nous n’avons pas manqué de le souligner sur nos réseaux sociaux en souhaitant bonne chance au trimestriel « Montre Heroes » dont Paul a pris la rédaction en Chef. Ce magazine est un véritable plaisir à lire, feuilleter, ou parcourir. À l’envi ! C’est bien écrit, sur du papier de qualité, et très richement illustré. Une vraie presse de professionnel ! On peut trouver ce magazine en kiosque, sans avoir besoin de retourner toute la maison de la presse, car il est présent de partout ! On le voit aussi en campagne d’affichages dans nos villes qu’elles soient capitale ou provinciales.
Consultant sérieux qui ne se prend pas au sérieux.
Mais Paul Miquel ne se limite pas à son seul métier de journaliste. Sans intervenir de manière cachée dans quelques réunions de pseudo conseils occultes, il affiche son dynamisme et sa créativité horlogère en s’impliquant dans des projets qui le passionnent. En 2020 il participait à la création de la peu sérieuse « Egg Master » de Mat Watches. Cela a offert un souffle salvateur à cette marque française qui peinait à ouvrir des points de vente. Il a fait parler d’une micro-marque et a démontré qu’on pouvait faire sérieusement aboutir un projet sans toutefois se prendre au sérieux. Cela a très bien fonctionné ! 99 montres vendues, mais surtout une énorme communication autour d’une marque assez méconnue du public.
Puis, en juin 2021 il a mis sous les projecteurs un horloger marseillais à travers une campagne Kickstarter qui a battu tous les pronostics de réussite des esprits chagrins. Ce fut un véritable succès et les montres JB 200 de Jacques Bianchi ont trouvé 1 116 poignets et totalisé presque 800 000 Euro engagés pour soutenir l’initiative. Là on peut parler de véritable succès commercial et de juste reconnaissance pour un Jacques Bianchi, qui a voué son existence à l’horlogerie, depuis la cité phocéenne.
Paul Miquel, une machine à succès ?
Force est de constater que Paul Miquel n’économise pas ses efforts pour être présent dans l’actualité horlogère. Car, en cette fin d’année 2021, son nom se trouvera fort probablement sous de nombreux sapins de passionnés d’horlogerie. Il vient en effet de publier une nouvelle édition de son très joli livre de plus de 200 pages, au format « beaux livres », intitulé « Montres Rares ». Cette initiative datant de 2016 a été dépoussiérée et complètement mise à jour. Il y fait l’inventaire de plus de 50 montres parmi les plus rares du monde. Une bible pour collectionneurs de haut vol, proposée au tarif de 69 € !
Y sont présentes les montres ayant battu des records aux enchères ces dernières années. Ce qui devra être mis à jour régulièrement lorsque l’on voit l’engouement du secteur (cf. La Patek Philippe Nautilus Tiffany ayant dépassé les 6 million $).
Outre cet aspect purement financier validé par la préface d’Aurel Bacs, star du marteau chez Phillips, Bacs & Russo, Paul Miquel nous offre deux autres chapitres passionnants. La « Très Haute Horlogerie » validée par un Jean-Claude Biver qu’on ne présente plus, et les « Montres de Héros » qui invitent aux histoires qu’il va nous distiller tous les trimestres dans les pages de son nouveau magazine.
Voici qui nous invite à suivre la plume et les initiatives de ce touche-à-tout de l’horlogerie. Souvenez-vous de ce nom, il devrait nous accompagner pendant quelques années et nous aider à faire le deuil de ceux que nous regrettons déjà !
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