C’est sur la célèbre Croisette de Cannes, à deux pas du palais des Festivals, que pour la première fois en France, les 20 pilotes du Red Bull Air Race s’affrontaient. Divisés en deux catégories, Master Class et Challenger Class, ces virtuoses du pilotage aérien ont tracé leur trajectoire entre les pylônes gonflables du parcours dessiné au dessus de la baie de Cannes. Hamilton est le chronométreur officiel de cette course depuis 2017.
Ce sont plusieurs dizaines de milliers de spectateurs qui ont assisté depuis la plage et les balcons et terrasses des immeubles de la Croisette à ce premier ballet aérien, dans un ciel sans nuage durant les trois jours de compétition.
Les habitants de La Croisette profitent du spectacle.
La première partie de la course de la catégorie Master Class comporte sept duels, déterminés par les résultats des qualifications. Les sept vainqueurs de ces duels ainsi que le pilote ayant réalisé le meilleur temps des perdants sont qualifiés pour le tour suivant appelé « round of 8 ». Mais la seule vélocité ne suffit pas. L’épreuve comporte également un volet technique mettant à rude épreuve la virtuosité des pilotes. Ils doivent par exemple franchir les portes composées par les pylônes suivant des degrés d’inclinaison très précis, maîtriser à la fois le régime moteur de l’avion ainsi que le nombre de « G » à ne pas dépasser… et bien entendu ne pas toucher les pylônes. Les erreurs commises par les pilotes sont transformées en pénalités sous forme de secondes qui viennent s’ajouter au temps effectif qu’ils ont réalisé. Certaines erreurs peuvent mener directement à la disqualification. C’est donc à la fois une épreuve de vitesse et une épreuve de maîtrise technique sachant que le pilotage s’effectue à vue. Trois des quatorze pilotes de l’épreuve Master Class sont français.
Le centre de contrôle.
Les superviseurs et arbitres de la courses disposent de moyens techniques à la pointe de la technologie pour vérifier que les pilotes respectent le règlement, que chaque erreur soit détectée mais également qu’ils exercent leurs talents en toute sécurité.
Hamilton, chronométreur officiel de la course, possède également une équipe dont le pilote est l’un des trois Français : Nicolas Ivanoff. Ce dernier a rencontré des problèmes techniques sur son avion pendant les séances d’essai, toute l’équipe de mécaniciens travaillant d’arrache-pied pour y remédier avant la course.
Nicolas Ivanoff lors de la séance de qualification.
Mais, malgré tous les efforts de chacun, cette première étape française n’a pas réussi au pilote de la marque horlogère suisse, pénalisé par une erreur sur le passage d’une porte lui coûtant une pénalité de deux secondes.
L’erreur du pilote Hamilton sur l’écran de contrôle des arbitres.
François Le Vot n’a pas réussi non plus à intégrer les huit pilotes finalistes de l’épreuve cannoise. Seul Mika Brageot est resté en lice pour défendre les couleurs françaises. Sa cinquième place finale lui permet d’être septième du classement général dominé par l’américain Michael Goulian après deux étapes. L’étape cannoise a été remportée par le pilote australien Matt Hall, désormais deuxième de ce classement mondial. L’Australien, deux fois vice-champion du monde en 2015 et 2016, maîtrise parfaitement son avion. Cette performance est fort prometteuse pour le reste de la saison qui va peut-être le voir franchir le pas vers le titre suprême.
Pour agrémenter ce spectacle aérien, les organisateurs ont inséré des évènements dont un surprenant homme-volant sur un engin tout droit sorti du film « Retour vers le futur » : un skate-board volant.
Autre spectacle toujours très apprécié des spectateurs, plusieurs passages de la célèbre Patrouille de France, laissant dans son sillage la traditionnelle traînée de fumée « bleu-blanc-rouge ».
La Patrouille de France.
Auparavant deux parachutistes de précisions avaient ouvert le spectacle.
Le matin de la course Nicolas Ivanoff portait une montre Hamilton Kahki X Wind. Le dernier né des chronographes de la collection X Wind est réalisé dans un boîtier en acier de 45 mm recouvert de PVD noir, habillé d’un bracelet de cuir noir et animé par le calibre H21. Les trois couronnes et les deux poussoirs de son boîtier évoquent la forme d’un X.
Nicolas Ivanoff a répondu aux nombreuses sollicitations de la presse et de ses fans avec professionnalisme et gentillesse malgré ses inquiétudes liées aux problèmes mécaniques que rencontrait son avion.
La prochaine étape du circuit aura lieu à Chiba, au Japon, les 26 et 27 mai prochain.
Textes et photos : Michel PV
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