Une indépendance maîtrisée
Inspiré d’un savoir-faire de plus de deux cents ans, le Galet Classic intègre une technique avant-gardiste, qui lui assure une précision hors norme. Il est doté d’un dispositif de tourbillon, imaginé par Abraham-Louis Breguet en 1801, complété de deux spiraux inversés au centre du balancier. L’atout de cette construction développée par Laurent Ferrier est le maintien du centre du balancier sur son axe, tout en compensant les effets de la gravitation terrestre. Cela garantit une extrême fiabilité du système de régulation.
Laurent Ferrier a planché durant les 15 derniers mois sur une nouvelle version de son calibre initial. Le principe général ne change pas, puisqu’il a largement démontré ses performances. Mais les techniques s’améliorent, les constructions s’interprètent et se peaufinent dans la subtilité. Comme dans toute mécanique de course, la performance se joue sur une accumulation de microdétails. Outre l’amélioration des performances, l’idée de Laurent Ferrier est de contrôler complètement la fabrication de l’organe réglant afin de maintenir un savoir-faire entre les quatre murs de l’atelier. Ainsi, le Galet Classic propose aujourd’hui une « deuxième » version encore plus aboutie et totalement autogérée en matière de production.
Passons en revue les modifications principales du calibre LF 619.01 :
• Le département de Recherche et Développement (R&D) de Laurent Ferrier a imaginé une nouvelle géométrie pour l’ancre et la roue d’échappement afin d’optimiser le rendement du système. Ce design, associé à l’acier, augmente considérablement la performance de l’échappement à ancre suisse. La nouvelle forme de l’ancre – qui fait l’objet d’une demande de brevet – est issue d’une réflexion: Comment améliorer la position des deux levées (les palettes) de manière optimale pour diminuer les angles de sécurité dans la construction de l’échappement ? L’objectif étant d’augmenter les surfaces d’impulsion et donc d’intensifier l’efficience du système. De façon imagée, Laurent Ferrier a cherché à améliorer le rendement du moteur afin de pouvoir parcourir un maximum de kilomètres avec le moins d’essence possible.
• Le fameux système de doubles spiraux inversés a été revu dans un nouveau matériau plus résistant qui restera confidentiel afin d’en améliorer encore la régularité.
• Le balancier – qui est désormais propre à Laurent Ferrier – a été repensé afin de perfectionner sa précision de réglage. Les quatre vis de réglages sont en or pour s’assurer d’un ajustement des plus fins.
• Ces modifications très horlogères représentent des atouts indéniables pour s’approcher encore plus de la perfection. Dès la conception, Laurent Ferrier cherche pallier à ce phénomène d’irrégularité propre à chaque mouvement puisque le ressort de barillet, entre l’armage et la fin de la réserve de marche, délivre un flux énergétique décroissant au fur et à mesure qu’il se détend. Ces différences interfèrent sur la régularité de marche de la montre, soit sur sa précision. Associé au mécanisme du tourbillon, à un ajustement de la construction et des matériaux ainsi qu’à un réglage manuel de l’échappement, l’organe réglant conserve son équilibre dans les différentes positions, pour une excellente précision de marche. Ce qui lui assure une précision chronométrique optimum.
Cette nouvelle réalisation démontre les capacités techniques de Laurent Ferrier, sa réactivité et son autonomie en matière de R&D. Cette évolution lui offre une totale indépendance dans la création de ses composants sur mesure afin d’en garantir la fiabilité et la précision. Dans une démarche pérenne de développement de sa famille de calibres, Laurent Ferrier veut assurer la compatibilité de son propre organe réglant.
De l’art horloger à l’état pur
Comme dans la version précédente, le Galet Classic garde ses codes esthétiques de fabrique qui ont été inspirés des grandes pièces de chronométrie du 19e siècle : le système de remontoir manuel est dépourvu du moderne ressort de tirette pour être remplacé par un cliquet de rochet de type «lame longue» à la terminaison bassinée polie confectionnée à la main dans les ateliers de la maison. On peut le découvrir au dos du boîtier, protégé par un verre saphir. On peut admirer également la finition manuelle du calibre, réalisée dans les règles de l’art selon les critères les plus exigeants de la haute horlogerie traditionnelle. Les ponts sont dessinés de Côtes de Genève, un perlage décore la platine, les arêtes vives et les angles rentrants sont chanfreinés puis polis à la main, les têtes de vis sont également polies. De l’art horloger à l’état pur.
Le nouveau Galet Classic arbore un cadran plus contemporain en or 18K de couleur argenté ou gris ardoise subtilement décoré. Le centre est délicatement guilloché à la main d’un motif «Clous de Paris» puis les bords extérieurs se terminent par un décor satiné circulaire. Il est ponctué d’une petite seconde creusée à 6 heures et survolé d’aiguilles en or de forme «sagaie» pour les heures et les minutes, de forme «bâton» pour les secondes. Comme tous les garde-temps Laurent Ferrier, il offre une parfaite lisibilité grâce à la disposition graphique des index appliques en or de forme «goutte» et de la minuterie finement perlée.
Le galbe du boîtier découpé dans de l’or massif rouge ou blanc reprend les codes esthétiques épurés de la maison. Il épouse la forme d’un galet en référence aux grandes pièces sobres et racées de l’histoire horlogère. Il est muni d’une couronne de remontoir de forme boule pour une manipulation plus agréable. Le fond est croché, le mouvement étant accessible par l’horloger à travers l’olivette. Son étanchéité est garantie jusqu’à 30 mètres de profondeur.
Le Galet Classic est équipé d’un bracelet en cuir d’alligator noir ou marron doublé d’Alcantara terminé par une boucle à ardillon ou déployante deux lames en or 18K rouge ou blanc selon la couleur du boîtier.
Une série limitée en acier
Pour inaugurer ce nouveau développement, Laurent Ferrier a voulu marquer le coup en proposant une série limitée de 18 pièces dont le boîtier est en acier. Le cadran en or 18K est décoré à la main d’un guilloché « soleil » structuré. Les index « goutte » s’alignent sur le décor et en soulignent le relief. La petite seconde se pose toujours à 6 heures, légèrement en contrebas et cerclée d’un filet d’or. Chacune des pièces est numérotée au dos.
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