Le Régulateur Tourbillon Louis Erard x Alain Silberstein Noir dévoile une nouvelle collaboration entre la marque horlogère et le créateur qui travaillent ensemble depuis 2019. Le tourbillon, sommet de l’art horloger, sommet de la pensée d’Alain Silberstein, n’avait encore jamais été proposé en pièce seule — seulement en triptyque. Ni sur fond noir, cette couleur qui n’en est pas une, mais sur laquelle toutes les autres se révèlent. Une pièce syncrétique, mythique, assurément. Série limitée, 78 exemplaires.
Le noir n’est pas une couleur. C’est mieux. C’est un révélateur. Le fond sur lequel les couleurs déploient tout leur potentiel expressif. Le noir, c’est la voie express pour atteindre l’essentiel, la lecture du temps, des temps. Il y a une infinité de jouer avec ces éléments. Alain Silberstein a la sienne. Au cours de sa carrière de plus de 35 ans, il a exploré toutes les possibilités, jusqu’à construire ses propres gammes de couleurs. Mais ses racines sont dans l’essentiel, spectre de base, bleu, rouge, jaune, sur fond noir. L’image de marque d’Alain Silberstein, depuis longtemps, depuis ses premières créations d’inspiration Bauhaus, dans les années 1990.
Le tourbillon, ce n’est pas juste un mécanisme génial, ce chasseur de gravité que Breguet a offert au patrimoine horloger. Le tourbillon, c’est la vie. C’est le mécanisme qui exprime le temps qui ne s’arrête pas. Le temps qui échappe aux conventions. Ce temps qui n’est pas ni social ni technique, qui échappe, qui coule, un temps fluide. Un temps qui ne se partage pas qui se vit. Évidemment, tout cela est un peu conceptuel, philosophique, il faut prendre de la distance, un peu de hauteur pour y être sensible. Mais une fois que l’on a opté pour ce regard, la montre prend une autre dimension. Le temps gagne en profondeur, comme la montre, ouverte à six heures, pour laisser respirer le tourbillon et apprécier la mécanique sous la carrosserie. Alain Silberstein, tout craché. Son dada a toujours été de faire des montres qui expriment cette complexité, qui dévoile le temps dans toutes ses dimensions.
Alain Silberstein n’avait plus eu l’occasion de faire de montre à tourbillon depuis plus d’une décennie. Son amitié avec Manuel Emch, dirigeant et directeur artistique de Louis Erard, a permis ce retour. Avec la complicité d’une troisième inspiration : l’horloger Olivier Mory, figure de la créativité mécanique contemporaine. Il a révolutionné il y a quelques années l’art du tourbillon en réalisant un mouvement personnalisable, accessible, mais totalement suisse, entièrement réalisé dans un rayon de quelques kilomètres autour de son atelier, à La Chaux-de-Fonds, au cœur du pays horloger suisse.
Manuel Emch a opéré comme un curateur et orchestré ces talents. Avec le même objectif : faire ce que Louis Erard fait de mieux depuis toujours, rendre la belle horlogerie accessible. Cette belle horlogerie accessible, on le sait maintenant, ce n’est pas qu’une question de prix, c’est un art en soi. L’art de faire jouer ensemble la technique, l’esthétique et la culture horlogère. Et concentrer toutes ces forces dans un produit exclusif. Comme l’illustre ce Régulateur Tourbillon Louis Erard x Alain Silberstein Noir, signature Alain Silberstein, tourbillon Swiss made, en série limitée de 78 pièces à un prix imbattable — même s’il ne s’agit pas d’un combat avec une quelconque concurrence, d’ailleurs, comment se battre quand on est seul dans sa catégorie ?
Encore quelques mots. Le fabricant du tourbillon, Olivier Mory, est une personnalité discrète, mais unique dans le paysage horloger suisse. Il s’est formé dans le calibre de grand volume, chez Sellita, avant de s’intéresser à la haute horlogerie, chez ValFleurier, puis de faire le pont entre les deux mondes, rendant, lui aussi, accessible l’inaccessible. Le mouvement qu’il a développé pour Louis Erard témoigne de son talent. Le tourbillon n’est traditionnellement pas couplé au régulateur — signature de Louis Erard depuis sa création en 1929 — même si les deux complications ont la même origine : la chronométrie. Il ne manquait qu’une vision pour rassembler les deux mondes, celle de Manuel Emch, et une mise en scène, laissée à Alain Silberstein. Ils ont déjà eu l’occasion de sceller leur complicité au travers de nombreuses collaborations.
C’est ainsi que la devise de Louis Erard se vérifie et se renforce : Ensemble on est toujours plus fort!
D’autres collaborations sont à venir.
Le Régulateur Tourbillon Louis Erard x Alain Silberstein Noir réf. 89356TT02.BTT82
Édition limitée à 78 exemplaires
Prix HT : CHF 15’900. —
Mouvement Tourbillon régulateur mécanique à remontage manuel, calibre BCP T02, Ø31.80 mm, hauteur : 6.50 mm, 19 rubis, 21,600 A/H (3Hz), mouvement décor côtes circulaires, env. 100 heures de réserve de marche, cage tourbillon effectue une rotation complète toutes les 60 secondes
Fonctions Tourbillon HMS
Aiguille des heures dans compteur à 12H, aiguille des minutes centrale, aiguille des secondes dans compteur à 6H
Boîte Titane grade 2 microbillé & titane grade 5 poli, Ø40 mm, entre-corne : 22 mm, corne à corne : 47 mm, épaisseur : 11.80 mm, 2 pièces, verre saphir avec traitement antireflet sur les deux faces, mouvement visible à travers le fond transparent, étanche jusqu’à une pression de 10 bars (100 m / 330 ft), couronne dentelée signature Alain Silberstein avec laque rouge et symbole Louis Erard, fond gravé « LE x AS 1 OF 78 »
Cadran Noir mat avec compteur à 12H argenté, décalques blanches, réhaut noir mat avec décalques blanches index jaunes et rouge
Aiguilles Aiguilles signature Alain Silberstein : Aiguille des heures laquée rouge, aiguille des minutes laquée bleue et aiguille des secondes laquée jaune
Bracelet Nylon noir et titane grade 2 microbillé, système de rabat à scratch pour un ajustement rapide, barrettes à double ergot pour un changement rapide du bracelet
Dimensions : largeur 22.70 mm, longueur 225 mm, adapté à un tour de poignet de 140 à 200 mm
Collaboration Montre développée en collaboration avec Alain Silberstein en édition limitée à 78 exemplaires
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