Être citoyen du monde, c’est un concept ou une philosophie pour certains. Pour d’autres, il s’agit tout simplement d’un art de vivre. Un jour à Paris, le lendemain à New York ou à Hong Kong. À leur poignet ? Une montre forcément élégante, à leur image. Pour les accompagner dans leurs pérégrinations, Carl F. Bucherer a dévoilé cette année la Manero Flyback.
Face à une production pléthorique, comment une montre peut-elle aujourd’hui parvenir à attirer l’attention ? L’esthétique et le design font tout d’abord la différence. L’œil est irrémédiablement attiré. Et ce sentiment de « beau » devient une certitude une fois la montre passée au poignet. Il n’existe certainement pas de recette magique mais des associations de matériaux, des dispositions de composants sur un cadran qui garantissent des atours séduisants. Ensuite ? Le proverbe affirme que le diable se cache dans les détails. Mais il n’est pas le seul ! Le degré de finition en horlogerie est synonyme d’un savoir-faire exemplaire. Plus celui-ci est élevé, plus la qualité sera perçue. Quant au mouvement ? Il a beau être caché derrière son cadran, les complications qu’il anime complètent l’idée que l’on peut se faire d’un garde-temps de qualité. Alors en découvrant la Manero Flyback produite par Carl F. Bucherer, on se dit qu’elle possède bien toutes les qualités pour nous séduire.
Sur son cadran, deux compteurs en position bicompax proposent une disposition graphique idéale. Le totalisateur des minutes du chronographe répond à la petite seconde située à 3h. Un guichet date à 6h accentue l’axe de symétrie. Un réhaut d’une teinte plus soutenue créée un effet de relief. De discrets index finalisent le tableau. L’ensemble est résolument épuré et lumineux pour garantir une lecture optimale des informations temporelles. Et ce n’est pas l’échelle tachymétrique sur le pourtour du cadran qui change la donne. Sa présence accentue le caractère horloger de la Manero Flyback.
Le boîtier de 43 mm de diamètre accueille un mouvement mécanique à remontage automatique. Le calibre CFP 1970 offre 42 heures de réserve de marche à la Manero Flyback. Et comme le nom de la montre l’indique, il anime avec précision toutes les fonctions d’un chronographe, notamment le retour en vol.
Flyback : pour des mesures des temps courts en toute facilité
Inventé en 1936, le chronographe flyback n’a cessé de progresser en fonction de l’évolution des matériaux utilisés dans les mouvements. Toutefois, le fonctionnement du mécanisme demeure identique comme sur la Manero. Ainsi, une fois une mesure du temps lancée à l’aide du poussoir en forme de champignon situé à 2h, la fine aiguille centrale mesure les secondes qui passent. Pour en stopper la mesure, il suffit d’appuyer de nouveau sur le même bouton. Le temps se lit de façon classique avec la trotteuse centrale et le compteur situé à 9h qui totalise les minutes. Pour réitérer une nouvelle mesure, une pression sur le bouton à 4h remet les aiguilles à 0.
Si le propriétaire du garde-temps souhaite enchainer les mesures avec célérité, c’est là que la fonction flyback entre en scène. Une fois le chronographe lancé, il suffit tout simplement d’appuyer une nouvelle fois sur le même poussoir à 2h pour relancer une nouvelle mesure instantanée. C’est simple et efficace !
Variation sur le même thème
La Manero Flyback se décline en cinq versions et deux matériaux : acier et or rose. Les cadrans se parent de noir, de blanc mais aussi d’une étonnante teinte proche des reflets d’un glacier variant du gris au bleu selon la lumière. Toutes se portent sur des bracelets en cuir, noir, gris ou marron selon les modèles.
La dernière interprétation combine un cadran champagne à un boîtier en or rose et à un bracelet en cuir couleur cognac. Cette association de matériaux et de coloris intensifie la personnalité raffinée et vintage de cette pièce. « C’est l’élégance simple qui nous charme » affirmait le poète latin Ovide. Le style de la Manero Flyback aussi !
Dan Diaconu pour Passion Horlogère
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