150 ans de Camerone
LA LEGION ETRANGERE: COMMEMORATION DES 150 ANS DU COMBAT DE CAMERONE
Les valeurs qu ‘elle incarne sont représentées par des traditions qui se traduisent notamment à travers les détails vestimentaires, les emblèmes et symboles spécifiques, les chants et musiques. A l ‘occasion du 150ème anniversaire du combat de Camerone, MATWATCHES est honoré de pouvoir participer à cet événement en créant deux montres originales dont une automatique tirée en série prestige limitée à 150 exemplaires et un chronographe quartz précis au 1/20e de seconde.
LA LEGION ETRANGERE: LES PIONNIERS DE LA LEGION
Les pionniers de la Légion étrangère forment une unité de traditions. Ils défilent en tête des troupes lors des prises d ‘armes et portent barbe, tablier de buffle et hache à l ‘épaule.
C ‘est la seule unité de ce type en service au sein de l ‘armée française.
LA LEGION ETRANGERE: LES PIONNIERS DE LA LEGION
Certains régiments de Légion étrangère disposent encore, ponctuellement ou en permanence, de groupes de pionniers, mais la section de tradition se trouve au 1er régiment étranger d ‘Aubagne. C ‘est cette section qui ouvre le défilé des troupes de la Légion lors du Défilé militaire du 14 juillet sur les Champs-Élysées, à Paris. C ‘est aussi elle qui est employée, lors des cérémonies de commémoration de la bataille de Camerone, le 30 avril, au 1er régiment étranger pour encadrer le porteur de la main de bois du capitaine Danjou.
Si les défilés de Légion sont ouverts par cette unité, c ‘est pour maintenir cette tradition des sapeurs “ouvrant la route “, toujours devant, à la peine, comme à l ‘honneur. Par ailleurs, c ‘est aussi une manière d ‘honorer les sous-officiers puisque c ‘est l ‘un d ‘eux qui défile en tête de tous les éléments de la Légion étrangère.
La tenue spécifique des Pionniers:
Hache : elle servait autrefois à briser les obstacles de bois dressés par l ‘ennemi. À l ‘origine, il en existait 6 à pics et 7 à marteaux.
Tablier de cuir : le tablier avait initialement pour fonction de protéger les sapeurs des éclats de bois et de limiter les risques d ‘éventration sur les obstacles en cas de chute. Il est de couleur fauve.
Gants à crispin : ces gants blancs à manchons de protection (les crispins) servaient à protéger les mains et poignets lors des travaux d ‘abatage.
Barbe : comme les pionniers montaient à l ‘assaut en premier, leur espérance de vie était très faible. De ce fait, ils avaient le droit, lorsqu ‘ils partaient au combat, de ne pas se raser et revenaient barbus lorsqu ‘ils survivaient. Le port de la barbe est devenu obligatoire, à la Légion étrangère, en 1844.
MATWATCHES est une entreprise horlogère artisanale basée à Paris. L ‘idée de créer une montre reprenant les codes de la Légion étrangère est le fruit d ‘une réflexion sur le rapport au temps. La tradition de la commémoration qui perdure depuis 150 ans est l ‘occasion de rappeler que la Légion est solidaire de ses hommes dans le temps.
Nous sommes honorés de pouvoir participer à cet événement en créant une montre automatique en série limitée ainsi qu’un chronographe quartz.
Deux séries distinctes ont été étudiées :
Une montre prestige automatique en Edition limitée et officielle Légion étrangère qui s ‘inscrit dans les codes intemporels de la montre militaire : bracelet cuir, boîtier acier massif, lisibilité et simplicité du cadran, et de subtils détails des codes de cette institution d ‘élite.
Une montre chronographe à quartz pouvant satisfaire le plus grand nombre tant par ses fonctionnalités que par sa robustesse, son design très militaire et son prix attractif.
LEGION ETRANGERE – Montre Série Officielle tirée en Edition limitée à 150 exemplaires
Le design épuré et la robustesse de son boîtier en acier brossé incarnent intemporalité et efficacité.
Son verre saphir inrayable et son mécanisme automatique de qualité garantissent la longévité de ses fonctionnalités.
Cette montre Légion étrangère se distingue des montres militaires courantes par son caractère unique hors du temps et des modes.
MATWATCHES AG6 LEGION ETRANGERE
Mouvement automatique ETA 2824
Verre saphir de 4 mm
Boîte acier 316L
Etanchéité 300m
Cadran et aiguilles exclusifs
Couronne et fond vissés
Bracelet exclusif taillé du même cuir que le tablier de Pionnier
Livré dans son écrin avec bracelet supplémentaire en toile
Edition limitée 150 pièces
Un message signé du Général commandant la Légion étrangère témoigne de ce partenariat. Il accompagne chaque montre numérotée et gravée, renforçant ainsi le caractère unique de cette
série.
Le bracelet de la montre « Série officielle » a été pensé dans le même cuir que celui du tablier du pionnier, symbole de l ‘esprit bâtisseur du légionnaire et conservé au travers des époques, des implantations, des missions, des théâtres d ‘opération et des conflits. La fabrication du bracelet en cuir est réalisée à la main dans l’ Atelier du Bracelet Parisien par des artisans renommés sur la place horlogère de Paris.
Avec 20 ans d ‘expérience dans la fabrication de montres mécaniques, MATWATCHES, maison horlogère française, s ‘est spécialisée dans le développement de montres techniques à usage militaire, constamment testées dans les situations les plus extrêmes.
Assurant performance et fiabilité, nos montres sont équipées des composants les plus nobles. Conçues selon un cahier des charges très strict, MATWATCHES fabrique dans le respect de la tradition horlogère Suisse des produits éprouvés par les groupes d ‘élite de l ‘armée et de la police. Nous concevons des séries sur mesure pour les pelotons et groupements d ‘intervention agissant sur le terrain.
En savoir plus sur la LEGION ETRANGERE
La Légion étrangère est un corps de l ‘armée de terre française. Formée en 1831 pour permettre l ‘incorporation de soldats étrangers dans l ‘armée française, une partie de ses unités a fait
partie, jusqu ‘en 1962, fin de la période coloniale, du 19e corps d ‘armée, noyau de l ‘Armée d ‘Afrique.Les légionnaires, aussi appelés les Képis blancs, ont acquis leur prestige lors des combats menés sur les champs de bataille du monde entier, notamment dans le cadre des conquêtes coloniales, des deux guerres mondiales, et les guerres d ‘Indochine et d ‘Algérie. La Légion étrangère est maintenant composée de 11 formations composées comme suit : trois régiments d ‘infanterie dont: 1 régiment d ‘infanterie parachutiste : le 2ème REP, deux régiments d ‘infanterie : le 2ème REI et le 3ème REI (Guyane) ainsi que d’un régiment de blindés légers : le 1er REC, deux régiments de génie le 1er et 2ème REG, 13ème DBLE (Abu dhabi), le 1er RE situé à Aubagne, la formation au 4ème RE à Castelnaudary, Le GRLE pour le recrutement et la formation à Nogent sur Marne et le DLME (Mayotte).
L’armée française assiégeait Puebla. La Légion avait pour mission d’assurer, sur cent vingt kilomètres, la circulation et la sécurité des convois. La 3e compagnie du Régiment étranger fut désignée mais elle n’avait pas d’officier disponible. Le capitaine Danjou en prend lui-même le commandement et les sous-lieutenants Maudet, porte-drapeau, et Vilain, payeur, se joignent à lui volontairement.
Le 30 avril, à 1 heure du matin, la 3e compagnie, forte de trois officiers et soixante deux hommes, se met en route. Elle avait parcouru environ vingt kilomètres, quand, à 7 heures du matin, elle s’arrête à Palo Verde pour faire le café. À ce moment, l’ennemi se dévoile et le combat s’engage aussitôt. Le capitaine Danjou fait former le carré et, tout en battant en retraite, repousse victorieusement plusieurs charges de cavalerie, en infligeant à l’ennemi des premières pertes sévères.
Pendant que les hommes organisent à la hâte la défense de l’auberge de Camerone, un officier mexicain, faisant valoir la grosse supériorité du nombre, somme le capitaine Danjou de se rendre. Celui-ci fait répondre : « Nous avons des cartouches et ne nous rendrons pas ». Puis, levant la main, il jura de se défendre jusqu’à la mort et fit prêter à ses hommes le même
serment. Il était 10 heures. Jusqu’à 6 heures du soir, ces soixante hommes, qui n’avaient pas mangé ni bu depuis la veille, malgré l’extrême chaleur, la faim, la soif, résistent à 2 000 Mexicains : huit cents cavaliers, mille deux cents fantassins.
À midi, le capitaine Danjou est tué d’une balle en pleine poitrine. À 2 heures, le sous-lieutenant Vilain tombe, frappé d’une balle au front. À ce moment, le colonel mexicain réussit à mettre le feu à l’auberge.
Les Mexicains vont donner l’assaut général par les brèches qu’ils ont réussi a ouvrir, mais auparavant, le colonel Milan adresse encore une sommation au sous-lieutenant Maudet ; celui-ci la repousse avec mépris.
L’assaut final est donné. Bientôt il ne reste autour de Maudet que cinq hommes : le caporal Maine, les légionnaires Catteau, Wensel, Constantin, Leonhard. Chacun garde encore une cartouche ; ils ont la baïonnette au canon et, réfugiés dans un coin de la cour, le dos au mur, ils font face. À un signal, ils déchargent leurs fusils à bout portant sur l’ennemi et se précipitent sur lui à la baïonnette. Le sous-lieutenant Maudet et deux légionnaires tombent, frappés à mort. Maine et ses deux camarades vont être massacrés quand un officier mexicain se précipite sur eux et les sauve. Il leur crie : « Rendez-vous ! »
« Nous nous rendrons si vous nous promettez de relever et de soigner nos blessés et si vous nous laissez nos armes ».
Leurs baïonnettes restent menaçantes.
« On ne refuse rien à des hommes comme vous ! », répond l’officier.
Les soixante hommes du capitaine Danjou ont tenu jusqu’au bout leur serment. Pendant 11 heures, ils ont résisté à deux mille ennemis, en ont tué trois cents et blessé autant. Ils ont par leur sacrifice, en sauvant le convoi, rempli la mission qui leur avait été confiée.
L’empereur Napoléon III décida que le nom de Camerone serait inscrit sur le drapeau du Régiment étranger et que, de plus, les noms de Danjou, Vilain et Maudet seraient gravés en lettres d’or sur les murs des Invalides à Paris.
En outre, un monument fut élevé en 1892 sur l’emplacement du combat. Il porte l’inscription : « Ils furent ici moins de soixante opposés à toute une armée, sa masse les écrasa.
La vie plutôt que le courage abandonna ces soldats Français le 30 avril 1863. à leur mémoire, la patrie éleva ce monument »
Depuis, lorsque les troupes mexicaines passent devant le monument, elles présentent les armes. »
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