Depuis les années 1960, Seiko ne cesse d’innover pour proposer aux plongeurs des instruments robustes. Ces montres, à l’instar des Seiko Diver’s SKX007 et Prospex Automatique Dive, disposent aussi d’une esthétique remarquable qui en a fait des icônes. Explications.
L’exploration des mers et océans est intimement liée aux progrès techniques. Dans les années 1940, le développement des scaphandres autonomes a révolutionné la pratique de la plongée sous-marine. Pour accompagner les aventuriers en immersion, les horlogers ont mis au point des montres capables de résister aux fortes pressions rencontrées dans les profondeurs du Grand Bleu. Depuis, la démocratisation des activités nautiques sportives offre divers terrains de jeu pour s’amuser ou repousser ses limites. Les manufactures ne cessent de répondre à la demande avec une production en adéquation avec ce qui est devenu un style de vie. Dans les années 1990, Seiko a ainsi commercialisé un modèle aux multiples atouts, aussi à l’aise en mer que sur terre, qui en ont fait une icône parmi les montres de plongée, la référence SKX007.
Diver’s SKX007 : une montre de plongée historique
Nom de code SKX007. Sa mission ? Accompagner les amateurs d’excursion subaquatique dans les meilleures conditions. Présentée en 1996 par Seiko, cette montre de plongée donne la possibilité de résoudre l’équation qui définit le rapport qualité prix imbattable. Pour y parvenir, son boîtier en acier poli 316L de 42,5mm de diamètre et 13,25mm d’épaisseur se coiffe d’un verre minéral Hardlex développé par Seiko et d’une lunette unidirectionnelle, aisément préhensile, graduée avec insert noir mat en aluminium. Sur son cadran à la teinte abyssale, les larges aiguilles des heures et des minutes recouvertes de peinture luminescente pointent un tour d’heures composé uniquement de ronds et de trois index stylisés à 12h, 6h, et 9h habillés de l’identique matière phosphorescente. Avec le positionnement judicieux de la minuterie sur le rehaut, suggérer que la lisibilité est optimale dans toutes les conditions constitue un euphémisme. Même la présence d’un guichet pour le jour et la date à 3h ne vient pas perturber la lecture des données.
Pour renforcer l’efficacité de son esthétique et offrir un maximum de liberté aux mouvements du poignet, les horlogers ont l’excellente idée de décaler la couronne et de la loger à 4h. Celle-ci sert à régler l’heure et à ajuster la date et le jour. En opérant cette manœuvre, l’heureux propriétaire découvre alors que le samedi s’affiche en bleu et le dimanche en rouge. Avec Seiko, la rigueur n’exclut pas un brin de fantaisie.
Sa trotteuse bicolore dotée de type “lollipop“ avec son point blanc phosphorescent en Lumibrite garantit le bon fonctionnement de son mécanisme. Quant à son fond vissé, celui-ci présente une gravure évoquant la célèbre vague de Kanagawa d’Hokusai.
Toutes ces caractéristiques et sa capacité à descendre jusqu’à 200 mètres de profondeur répondent à la norme ISO 6425 des montres de plongée.
Les données temporelles sont animées par le calibre 7S26 qui vibre à 21 600 alternances par heure. Bien que ces performances semblent datées, il affiche une précision de -20 à +40 secondes par jour et dispose d’une réserve de marche d’environ 40 heures. Ce mouvement automatique possède la solide réputation d’être indestructible. L’impossibilité de le remonter manuellement lui offre un supplément d’âme, une singularité qui plait aux collectionneurs.
La montre SKX007 s’accompagne d’un bracelet en acier ou en caoutchouc original. Son moulage en accordéon proche des cornes lui permet de s’étirer pour épouser avec facilité une épaisse combinaison en néoprène.
En 2019, la SKX007 se retire tout en douceur. Tout comme les vagues, les modèles suivants lui ressemblent sans pour autant être identiques. Cette référence devient alors un must have 100% collector. Ces plongeuses made in Japan très recherchées sont reconnaissables grâce à la présence de la mention « 21 Jewels » sous la « Diver’s 200m » sur le cadran, et le « J » suivant la référence SKX007. Son absence précise que la montre a été assemblée avec la même rigueur sur les sites de production localisés en dehors de l’archipel. Par exemple la SKX007K serait produite en Corée du Sud d’après les forums spécialisés.
Prospex Automatique Diver’s PADI : la passion en héritage
En 1965, Seiko lance sa première montre de plongée étanche jusqu’à 150 mètres sous la surface. L’année suivante née la Professionnal Association of Diving Instructors. Depuis, l’organisation plus connue par son acronyme, PADI, certifie les plongeurs de loisirs aux quatre coins du monde. À l’occasion des 50 ans de cette structure internationale, cette dernière a officialisé avec la manufacture nipponne un partenariat dédié à la protection des fonds marins. En 2016, Seiko a également dévoilé une Prospex Automatique Diver’s siglée PADI. Sa particularité ? Reprendre le design d’un grand classique de la marque des années 1970 et 1980. Cette réinterprétation de la référence 6309 possède les atours esthétiques qui ont fortement participé au succès de son aînée.
Ainsi, sur son cadran azur à la finition soleillée, on retrouve les larges index originaux pointés par le binôme d’aiguilles stylisées des heures et des minutes. Le couple jour – date s’affiche toujours à 3h. Cet ensemble est cerclé de la célèbre lunette unidirectionnelle bicolore dite « Pepsi », ici en titane carboné bleu et rouge. Son boîtier en acier de 45mm de diamètre et 13,4mm d’épaisseur reprend l’emblématique forme coussin, surnommé « turtle » par les aficionados. Son étanchéité est garantie jusqu’à 200 mètres de profondeur. On retrouve également la couronne visée logée à 4h.
Cette version est animée par le calibre 4R36, une évolution du mythique 7S26 de la SKX007. Ce mouvement à remontage automatique (41 heures d’autonomie) se distingue par sa capacité à être rechargé en énergie manuellement, par son balancier anti-choc et aussi par son système stop seconde pour une mise à l’heure précise.
Et pour renforcer son caractère à toute épreuve, la Prospex Automatique Diver s’accompagne alors d’un confortable et pratique bracelet en métal. Cette robuste édition spéciale toujours au catalogue de Seiko sous la référence SRPA21 possède tous les atouts pour devenir le futur collector indispensable. De quoi transmettre la passion de la mer et/ou des montres mécaniques aux futures générations à un tarif attractif (449 euro) !
Texte, Dan Diaconu pour Passion Horlogère.
Photos, Alexandre Tarall pour Passion Horlogère.
Mannequin, Clément Cesselin pour Passion Horlogère.
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