L’été touche à sa fin et c’est bel et bien la rentrée qui se présente à nous. Il est temps de retourner au bureau après une année et demi de télétravail, et de tenter de reprendre le cours presque normal d’une vie qui s’est vue mise entre parenthèses.

C’était aussi la rentrée pour les marques horlogères qui se sont réunies, pour certaines, à Genève, à l’occasion des Geneva Watch Days. Le constat d’une période difficile était unanime, mais les horlogers présents affichaient tous de belles ambitions. On sentait qu’une dynamique se mettait en marche. Les intentions sont là ! Il ne reste plus qu’à les concrétiser et à finir l’année en beauté pour aborder 2022 sous de meilleurs auspices.

À Genève, les grandes marques ont affiché un optimisme encourageant. Breitling, Bulgari, Girard-Perregaux, ou encore Frederique Constant font preuve d’une belle envie de sortir de la crise. Mais c’est autour des « challengers » que nous constatons le plus d’ébullition : Doxa, Louis Erard, Raketa, ou Maurice Lacroix nous font de belles promesses pour les mois à venir. Nous allons tout particulièrement suivre leurs actualités respectives qui risquent d’en bluffer plus d’un.
Doxa SUB 600 T Pacific Chaykin Minotaure Louis Erard x Alain Silberstein
Mais aux Geneva Watch Days, c’était aussi l’occasion d’annoncer la renaissance de Baselworld. Le grand salon horloger mondial tenait un Pop’Up Event pour présenter ses plans à venir, accompagné de quelques jeunes marques indépendantes. Un pari audacieux pour un salon que l’on annonçait comme mort, n’ayant pas résisté à la crise sanitaire. Nous avons rencontré un Michel Loris-Melikoff, Directeur Général du Salon, gonflé à bloc et « prêt à en découdre ». Il va lui falloir beaucoup de sang froid et d’imagination pour convaincre des professionnels échaudés par les équipes précédentes qui faisaient preuve de beaucoup moins de sollicitude, pour de pas dire « moins d’humanité ».
Et puis nous ne pouvions pas publier cet édito sans rendre hommage à cet acteur tant aimé de la communauté des amateurs de montres qu’était Jean-Paul Belmondo. Il nous a quittés en ce lundi 06 septembre, emportant avec lui ses répliques légendaires et ses cascades spectaculaires. Jean-Paul Belmondo n’était ambassadeur d’aucune marque horlogère et portait ses montres personnelles à l’écran. Souvent des Rolex… Il aura fait plus de bien à l’image de la marque à la couronne, en France, que n’importe quel « Témoignage Rolex », ou autre publicitaire ridicule en manque de sensationnel. Merci Monsieur Belmondo d’avoir su porter vos Rolex dignement en incarnant « l’anti Bling-Bling » par excellence !
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