Lorsque l’on évoque l’époque des pionniers de l’aviation, certains noms évidents viennent à l’esprit. Louis Blériot qui traversa la Manche en 1909, Charles Lindbergh qui survola l’Atlantique à bord du Spirit of St Louis en 1927, ou encore Carlos Santos Dumont, le brésilien qui est une figure de l’histoire de Cartier. Mais un Cubain, plus discret, mérite lui aussi, et légitimement, sa place dans le panthéon de l’aviation : Domingo Rosillo del Toro.
Fin 1912, Domingo Rosillo est à Paris pour s’entraîner et obtenir sa licence de pilote international auprès d’une école d’aviation, dirigée Louis Blériot en personne. Au même endroit et au même moment se trouve un autre Cubain, Augustin Parlá, qui allait devenir son rival acharné dans la quête de records de l’aviation. La ville de La Havane allait attiser cette rivalité en offrant 10 000 $ (environ 250 000 $ de nos jours) pour être la première personne à traverser les 150 kilomètres qui séparent Key West de La Havane.
Domingo Rosillo, héros d’une aviation d’un autre temps
Voler à cette époque était une aventure extrêmement périlleuse, les exploits et records aériens captivaient dans le monde entier des millions de personnes, qui suivaient les exploits des pilotes avec passion et admiration. Le 17 mai 1913, Domingo Rosillo embarqua dans son monoplan Morane-Saulnier dont la puissance ne dépassait pas 50 chevaux. Son rival Augustin Parlá, souhaitait également décoller ce même jour, mais fut confronté à des problèmes techniques et dut abandonner.
Décollant de Key West dans des conditions loin d’être idéales, accompagné d’un petit singe qui lui avait été offert en guise de porte-bonheur, Domingo Rosillo s’élança avec pour seule aide à la navigation 3 navires de la Marine cubaine amarrés le long du parcours car il volait sans boussole. En cas de problème, il n’y avait pas d’autre solution que d’écraser l’avion dans les eaux infestées de requins du détroit de Floride où il n’existait aucune garantie d’être retrouvé et repêché.
Domingo Rosillo, amateur de sensations fortes
Après 2 heures de vol presque à l’aveugle, une salve de trois coups de canon fut entendue, tirée depuis la forteresse de La Havane. Et une flottille de bateaux put être aperçue. Après un vol de 2h08, échappant de justesse à la panne de carburant ou d’huile, le pilote émérite se posa sur le sol cubain. Il fut accueilli par une foule en délire de 50 000 personnes dans l’enceinte du Camp Columbia qui saluèrent son nouveau record du monde, celui du plus long vol jamais réalisé au-dessus de l’eau. Rosillo avait également livré un courrier du maire de Key West au maire de La Havane faisant de lui le premier pilote de poste aérienne à Cuba.
Une rivalité courtoise entre gentilshommes
Sans se laisser décourager et seulement deux jours plus tard, son rival, Augustin Parlá tenta le même exploit dans un hydravion Curtiss. Armé d’une boussole, de son courage et de sa détermination, l’ennemi juré de Rosillo réussi néanmoins à arracher un soubresaut de victoire en atterrissant à Mariel Harbor, parcourant 190 kilomètres et passant davantage de temps dans les airs. Son prix de consolation de 5 000 $ représentait la moitié de ce que Rosillo avait empoché deux jours auparavant.
Le premier exploit de Rosillo reste cependant entier, et le place dans le « Hall of Fame » de l’aviation. Bien qu’avec le temps, il se soit perdu dans la foultitude des nouveaux records enregistrés. C’est en remettant son nom « à l’affiche » que la collection Vuelo Rosillo a vu le jour pour célébrer sous forme d’hommage un pilote gentilhomme courageux.
Vuelo Rosillo, une légende figée dans le temps
Cuervo y Sobrinos, fondée en 1882 à Cuba, revendique des racines profondément ancrées à La Havane. Une provenance qui évoque le glamour latin, l’hédonisme, le luxe, les casinos remplis de fumée de cigare, l’élégance, l’exotisme et l’esprit de conquête. La famille Cuervo commençant par importer des montres suisses avant de développer sa propre collection également fabriquée en Suisse, et devenue un incontournable dans les montres de style. Des personnalités célèbres du XXe siècle ont poussé les portes de la boutique de Cuervos y Sobrinos à La Havane, notamment Hemingway, Churchill, Pablo Neruda, Einstein et Caruso.
Les exploits de Domingo Rosillo s’intègrent parfaitement à cet élégant tableau. En hommage durable, Cuervo y Sobrinos a lancé la nouvelle collection Vuelo Rosillo : une édition limitée de 90 pièces pour chaque couleurs de cadran qui symbolisent les 90 miles entre Key West et La Havane.
La gamme Rosillo est la première montre de pilotes produite sous le nom de Cuervo y Sobrinos. Il s’agit d’une montre de type sport-chic aux caractéristiques typiques des montres d’aviateur : grands chiffres, cadran à haute visibilité et bracelet de pilote qui contribuent au chic rétro latin qui rend cette marque unique dans le monde de l’horlogerie.
Le Vuelo (vol en espagnol) est un nom parfaitement adapté à cette gamme, qui permet de consolider le territoire rétro et vintage de la marque. Au fil du temps, des collections plus modernes transporteront les valeurs de la marque vers de nouveaux territoires plus contemporains.
Le boîtier sophistiqué de 44 mm de la Rosillo est en métal vieilli. La finition est un long processus qui prend jusqu’à 10 heures par boîtier. Le résultat est remarquable : aucune pièce n’a la même patine, ce qui lui confère un caractère unique. Au dos de chaque montre se trouvent des gravures de l’audacieux exploit de Rosillo. L’itinéraire du vol, la date du vol et une illustration de son monoplan.
Le pedigree Rosillo
Chaque cadran porte l’inscription Rosillo tampographiée dans la typographie d’époque, provenant d’un timbre émis en son honneur. Le cadran existe en quatre coloris différents, soigneusement choisis. Le noir parce qu’il a traditionnellement été la couleur des pilotes offrant une grande visibilité en contraste avec les aiguilles. Le bleu symbolisant la mer qui sépare Key West de La Havane. La couleur crème est une couleur d’époque élégante, intemporelle et facile à assortir à presque toutes les tenues. Le vert kaki, en hommage à Rosillo devenu capitaine dans les forces armées cubaines.
Les chiffres et les aiguilles sont recouverts de SuperLuminova pour garantir un effet lumineux optimal et une lisibilité de nuit. Autre prouesse technique, la marque Cuervo y Sobrinos à 12 heures a également été méticuleusement couverte de SuperLuminova, ce qui vous permet de l’admirer toute la nuit. Le bracelet est en cuir de kangourou, un matériau particulièrement résistant utilisé pour les accessoires de moto. Il existe aussi en cuir de vachette venant compléter ce tableau rétro chic.
Le Vuelo Domingo Rosillo, le garde-temps d’une histoire légendaire.
Caractéristiques techniques :
Collection : Vuelo
Nom du modèle : Domingo Rossillo
Référence : 3205.1N/3205.1C/3205.1B/3205.1K
Mouvement : CYS 5123, automatique, diamètre 25,6 mm, hauteur 3,6 mm, réserve de marche 42 heures, 25 rubis, fréquence de 28 800 A/h, rotor avec décoration spéciale CYS.
Boîtier : En acier inoxydable vieilli couleur « canon de fusil », diamètre 44 mm, hauteur 11,4 mm, double verre saphir bombé avec traitement antireflet, étanche à 3 atm, couronne avec gravure « CyS », médaille avec une gravure à l’acide de l’exploit de Rosillos.
Bracelet : En cuir de vachette ou en cuir de Kangourou. Boucle ardillon en acier inoxydable avec « CyS » gravé.
Fonctionnalités : Heures, minutes, et secondes.
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