
La nouvelle signature de Garmin s’appelle Jérémie Beyou. Aux côtés de Raphaël Jacquelin, Bruce Jouanny et Romain Ntamack, le skipper de l’IMOCA Charal aura pour mission de promouvoir la nouvelle collection horlogère de Garmin, MARQ. Jérémie Beyou a pris le départ de la course au large la plus prestigieuse au monde avec une MARQ Captain au poignet le 8 novembre à 13h02 HF. Un accessoire qu’il juge « précieux », « performant », et qui « lui fait gagner beaucoup de temps ».
Sa première course au tour du monde, il l’a accompli il y a 12 ans. Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts et Jérémie Beyou est devenu le skipper talentueux et respecté que l’on connaît aujourd’hui. « La voile est un sport d’expériences avec un « s ». J’apprends tous les jours sur l’eau. Rien n’est figé… Je me suis modelé avec le temps. Doucement mais sûrement. » Pour sa quatrième participation à ce tour du monde, Jérémie Beyou est certain d’une chose : il n’est pas venu pour « faire de la figuration ». « Je pense sincèrement avoir l’un des bateaux les plus performants de cette édition. », souligne le marin. « Je suis motivé comme jamais. Je me suis préparé pour gagner. Pour autant, cela ne suffit pas ! La voile est un sport mécanique avec ses aléas, qui vont de la casse matérielle à une météo qui peut être très capricieuse et piégeuse. Une des clés de la réussite, c’est de ne pas subir la météo. « Le Vendée », c’est un mix d’aventures et d’inconnu qui dure 3 mois. Et qui vous met les nerfs à rude épreuve ! »
Jérémie Beyou partait confiant sur son IMOCA qu’il connaît par cœur. « J’ai confiance dans mon bateau. Je suis réactif sur les réglages. Quelles que soient les conditions, je sais quelles options choisir pour obtenir la meilleure configuration. »
« Un foiler dernière génération comme le Charal est un bateau qui vit. Il est souvent violent. Il faut savoir le maîtriser. J’ai parcouru tellement de milles à son bord que je suis zen aujourd’hui. Il faut dire aussi que le travail effectué avec ma psychologue du sport Meriem Salmi(1) m’a beaucoup aidé. »
Le skipper avoue être en mesure d’aller se reposer de temps en temps aujourd’hui dans sa bannette. « J’en étais bien incapable lors de mes premières participations à cette épreuve. J’étais bien trop stressé pour imaginer me poser ne serait-ce que 5 minutes. » 5 minutes… Une éternité ? « Sur l’eau, quand le bateau file, chaque minute est précieuse… »
LA RÉVOLUTION TECHNOLOGIQUE SE JOUERA AUSSI AU POIGNET DE JÉRÉMIE BEYOU
Outre le matériel Garmin qui sera embarqué sur le bateau, la révolution technologique se jouera aussi au poignet de Jérémie Beyou. « C’est un luxe de prendre la mer avec cette MARQ Captain. Toutes les informations dont j’ai besoin, et qui s’affichent sur l’écran de contrôle logé dans le cockpit, arrivent directement sur ma montre connectée. J’accède à la fois aux réglages du pilote automatique et à toutes les données essentielles à la navigation… la vitesse du bateau, la force du vent, l’angle du vent, la température, la météo, l’angle de gîte du bateau, une cartographie impressionnante, etc… En quelques clics seulement, je suis en mesure de faire un point complet sur la situation. »
Une technologie de pointe qui évite au skipper de multiplier les allers-retours pour vérifier à l’écran si les réglages opérés hors du cockpit sont pertinents. « C’est un gain de temps tellement précieux. Et un facteur clé pour ma sécurité. Quand le bateau navigue à 30 nœuds, les décisions doivent être prises en un temps record. Concentrer toutes les données au poignet me permet d’être encore plus réactif. »
Et le sommeil dans tout ça ? Les phases de repos sont toujours délicates dans une course au large. Jérémie Beyou a opté pour des phases de repos longues de 1h30 maximum et des micro-siestes de 12 minutes tout au long de la journée… « Tant que je reçois les indications de navigation sur ma Garmin en temps réel, je sais que mon repos sera bénéfique. Et l’esprit léger, je peux accomplir de grandes choses ! »
Mais voilà, le 11 novembre Jérémie Beyou percutait un OFNI (Objet Flottant Non Identifié). Son safran était endommagé. Malgré une tentative de réparation de fortune, il dut se résoudre à faire demi-tour et à rentrer réparer au Sables d’Olonne. Arrivé samedi 14, il en est reparti mardi 17. Pour lui, désormais la course est ailleurs. Bon dernier, il accuse plus de 3 000 milles nautiques (5 500 km) de retard par rapport au premier. Son challenge désormais est de remonter au maximum cet écart. Et pourquoi pas essayer de battre un record ! Aujourd’hui Jérémie Beyou fait une autre course que celle qu’il imaginait. Mais c’est là qu’il aura besoin plus que jamais de ses équipements Garmin, dont sa montre Garmin Captain.
(1) * Meriem Salmi accompagne des sports collectifs, des équipes de France et des champions comme Teddy Riner ou Romain Grosjean.
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