Dans un contexte horloger irrationnel, regarder du côté de la Haute Horlogerie peut sembler une folie quand on observe la cote de certaines montres sur le marché de l’occasion. Pourtant il est des pépites telles que la Jaeger-leCoultre Duomètre à Chronographe qui tendent leurs bras aux plus audacieux. Deuxième partie de notre saga menant à son acquisition. (Pour lire la première partie)
Entre désir et craintes
La veille a pris plusieurs mois. Comme une longue traque… Internet étant le meilleur allié du collectionneur souhaitant s’offrir une jolie pièce. Mais ce type de montre est très difficile à trouver. Et on en trouve à tous les prix. Cela peut varier du simple au double sans qu’aucun indice ne permette de l’expliquer ou de le justifier. Il s’agit alors de se renseigner concernant le vendeur. À distance, je privilégie l’achat à un professionnel ayant pignon sur rue et surtout ayant une réputation à défendre. Quelques coups de téléphones à des amis bien avisés me permettent de cibler deux pièces. Une se trouvant en Allemagne, l’autre en Pologne. L’allemande ayant été produite en 2011, et la polonaise, en 2015.
Avant d’agir, je souhaite aussi en savoir plus sur la qualité intrinsèque de ce modèle, et surtout sur sa fiabilité. L’ayant connu à l’époque de son lancement, je souhaite, 10 ans après savoir quels sont les retours. Pour cela, un seul avis me suffit. Celui d’un ami proche, horloger de son état, ayant travaillé de nombreuses années au sein de « La Grande Maison » telle qu’est surnommée la Manufacture Jaeger-LeCoultre. Après 15 ans de présence sur le marché, il m’assure qu’il n’a jamais eu entre les mains une de ces montres pour un souci de SAV. Il n’en a d’ailleurs jamais entendu parler. Et même si cette montre est peu produite, elle est réputée pour être d’une grande fiabilité. Me voici rassuré…
Il est temps de prendre contact avec les deux vendeurs sélectionnés.
Des échanges et un service de très haut niveau
Partagé entre le souhait d’une montre récente et celui de faire l’économie d’une différence tarifaire substantielle, j’entreprends d’échanger avec ces deux professionnels. Tous deux répondent en toute transparence à mes questions avec une grande disponibilité, un professionnalisme sans faille, et une extrême gentillesse. Il n’appartient qu’à moi de faire mon choix. J’hésite, je tergiverse, et je ne sais choisir. Heureusement, le sort décide pour moi. La polonaise, la plus onéreuse, va être réservée. Le professionnel, confus, s’en excuse. Ce qui n’a pas lieu d’être étant donné que je ne m’étais pas engagé. Et bien au contraire, cette situation me permet de ne pas avoir à renoncer à l’une de ces beautés. « Choisir, c’est renoncer » écrivait André Gide. L’évidence s’imposait à moi, mon Duomètre viendra d’Allemagne !
Je passe donc commande via un site incontournable pour l’achat / vente de montres d’occasion. S’ensuit le plus douloureux… l’attente !
À suivre…
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