En septembre 2017, l’horloger indépendant à réputation mondiale, Peter Speake-Marin annonçait le lancement d’un site internet d’un nouveau genre : The Naked Watchmaker.

The Naked Watchmaker
À travers ce média, il entendait proposer une mise à disposition de ses connaissances et le regroupement de toute la connaissance horlogère pour en faire une sorte d’encyclopédie en ligne. Les métiers, les hommes, et les produits de l’horlogerie y trouveraient leur place.
Vaste chantier, mais pas impossible pour qui a une volonté chevillée au corps, un réseau de professionnels, et une maîtrise de la chose horlogère. C’est le cas de Peter Speake-Marin.
Parmi ses rubriques phare, il y a celle consacrée aux « déconstructions ». Peter y procède, indépendamment de toute contrainte, au démontage et à l’observation de tous les composants qui constituent un garde-temps.
Premiers pas avec une Rolex Submariner
Début 2018, Passion Horlogère avait modestement participé à l’expérience en fournissant une Rolex Submariner à l’horloger. Celui-ci a pu la « mettre à nu » et partager cette expérience avec de nombreux lecteurs.
Nous avons récidivé avec une montre de conception différente mais tout aussi intéressante. Il s’agit d’une Grand Seiko Hi-Beat 36 000 SBGH001. La toute première montre japonaise qui sera exposée aux lecteurs de The Naked Watchmaker.
Grand Seiko Hi-Beat 36000
La montre a subi cette déconstruction en 2017 alors que le modèle datait de 2011. C’est donc une montre ayant été portée qui était mise sous les projecteurs. Ceci a son importance du point de vue de l’observation de toute éventuelle usure des composants.
En 2018, ce modèle a changé. Grand Seiko s’étant émancipé de la marque phare du groupe, Seiko, le cadran a été redessiné pour ne plus laisser apparaître que la marque désormais indépendante. Et c’est sous la référence SBGH201 que ce modèle existe désormais.
Cependant, le calibre 9S85 et l’habillage de la montre sont restés inchangés. Et la déconstruction qui est publiée par The Naked Watchmaker est bien celle d’origine, celle de la SBGH001.
Nous n’allons pas ici traduire ou réécrire l’article publié par Peter Speake-Marin. Si les détails techniques de cette déconstruction vous intéressent, nous vous invitons à consulter le site internet de l’horloger. Ce qui nous intéresse ici c’est de synthétiser les éléments recueillis lors des échanges avec l’horloger anglais, et l’impression laissée par ses commentaires.
La haute qualité au rendez-vous !
Peter Speake-Marin, au cours de sa formation, a eu entre les mains de très nombreuses montres et pendules de toutes origines. Il est donc à même de comparer et de porter un jugement sur ce qu’il découvre aujourd’hui. Lors de nos différents échanges sur le sujet, sur cette montre que nous lui avions confiée, son jugement a été sans appel : Grand Seiko, c’est de la qualité !
Voici ce qu’il en dit : « La construction globale du mouvement et du boîtier est conforme à l’objectif d’un garde-temps solide et précis, conçu pour durer. La solide boite en acier inoxydable construite en deux parties est usinée directement dans la masse et non étampée. Ce qui ajoute à sa qualité de fabrication. Le calibre voit tous les pivots ornés de rubis afin de prévenir l’usure due aux frictions. Le calibre qui en résulte associe efficacement la solidité d’une construction traditionnelle aux techniques de fabrication modernes avec l’utilisation d’alliages spécifiquement développés. »
Retrouvez et téléchargez toutes les photos de cette déconstruction sur notre album Facebook.
Grand Seiko Hi-Beat SBGH201 vendue au tarif de 6 000 €.
Laisser un commentaire