Pour la première fois, Garmin est chronométreur d’une course à la voile. Éric Bernard, PDG de la filiale française, détaille les raisons pour lesquelles la marque est résolument légitime dans cet exercice.
C’est une ruche ! Ou tout comme. Les quais du bassin Paul Vatine du Havre ont accueilli plus de 500 000 visiteurs en neuf jours. Et à 24h du départ de la Transat Jaques Vabre, les tenues multicolores des passionnés, venus entre amis ou en famille, donnent aux pontons une allure festive en accord avec les teintes vives des monocoques et multicoques amarrés. Tous piétinent, jouent parfois des épaules, s’accoudent aux barrières pour admirer les bateaux des 79 duos qui vont s’élancer lors de la 15e édition de l’une des plus prestigieuses épreuves de voile en France. Dans un même temps, les équipes des marins s’affairent aux derniers préparatifs, aux ultimes réglages. Les partenaires enchaînent les visites privées. On écoute les explications. On s’étonne de la vie spartiate, de la gestion du sommeil. On découvre les innovations, et on s’émerveille face aux lignes ciselées de ces bêtes de course.
Pour ce millésime, et pour la première fois, les participants de cette course organisée tous les deux ans ont pour destination la baie de Fort-de-France en Martinique. Pour la première fois également, Garmin endosse le rôle de chronométreur officiel de l’événement. Pour Éric Bernard, Directeur Général de Garmin France, la marque possède une réelle légitimité pour exercer cette fonction au sein de la transat Jacques Vabre.
Comme à l’occasion d’une fenêtre météo propice pour se faufiler et prendre l’avantage sur les concurrents, Garmin a profité d’une opportunité pour s’accaparer ce titre. « Engagé dans le milieu marin depuis le lancement de GPS civil au début des années 1990, Garmin est aujourd’hui le premier fournisseur d’électronique marine dans le monde », précise Éric Bernard.
« En France, cet engagement coïncide avec un fort investissement dynamique dans un marché qui l’est tout autant avec la présence de gros acteurs dans la plaisance : Bénéteau, Janneau, Fountaine-Pajot… ». Dans ce contexte favorable, Garmin arme aussi les professionnels de la mer. « Ce rapprochement avec la compétition s’est concrétisé en devenant sponsor de Jérémie Beyou. Garmin dispose d’une large gamme qui permet d’équiper des voiliers comme Charal grâce à des produits déjà fiables qui répondent à tous les besoins ».
À bord de la quille noire et argentée ornée de la célèbre tête de taureau en proue, l’électronique embarquée dans le roof qui a offert la possibilité à son skipper de signer un beau Vendée Globe malgré une avarie qui l’a considérablement retardée, demeure fidèle au poste. Le traceur GPSMAP 8412 en compose le centre névralgique. Il distille les principales informations que Jérémie Beyou retrouve sur son poignet équipé de la montre Marq Captain.
Le développement du marché des montres connectées et notamment de ce modèle joue aussi un rôle essentiel dans la présence de Garmin dans l’écosystème marin, a fortiori dans un évènement tel que al transat Jacques Vabre. « La Marq Captain constitue un clin d’œil qui s’adresse aux navigateurs. C’est le pont qui relie l’horlogerie à la course ».
Plus qu’un gimmick, la collection haut de gamme a démontré que son existence satisfait à une réelle demande. « La Marq est une pièce que l’on remarque à l’opposé des montres connectées classiques. Les partenaires Premium, Lepage, Maier, Frojo, Centre Horloger de Provence…, ont vu une opportunité dans cette démarche », souligne Éric Bernard. « Cette smartwatch de sport qui se porte tous les jours grâce aux nombreuses fonctions répond aux besoins des personnes qui aiment les belles montres. Les modèles connectés tels que nous les proposons ne sont pas incompatibles avec les codes du luxe ».
Cette vision se confirme dans les résultats de la société. Garmin a enregistré l’an passé une croissance à deux chiffres. « Tous les ingrédients sont présents pour la suite et pour longtemps. Nous avons la chance en France d’avoir des compétitions de premier ordre et de grands champions ».
Durablement ancrée dans les rendez-vous sportifs médiatiques, la marque l’est également au poignet de tous les propriétaires de montres connectées. Non sans raison ! « Garmin reste maître de la technologie, car nous développons notre propre système d’exploitation. Il n’y a donc pas de risque d’obsolescence. C’est la garantie de fonctionnement de nos montres sur le long terme. Des modèles d’y il y a 15 ans ne sont toujours pas archaïques ».
Jour J pour le départ de la transat Jacques Vabre. Une mer formée et des creux de 1,50 mètre attendent les navires à la sortie du port havrais. Le Belem et les bateaux accompagnateurs profitent du spectacle, tout comme les nombreux observateurs attentifs logés aux meilleures places sur les falaises normandes. À 13H27, le départ délivre les marins. Cap sur l’exploit !
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Texte et photos de Dan Diaconu pour Passion Horlogère
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